Abstract Kalu Uwaoma’s social mobility from slave to slaver, warrant chief, Presbyterian elder, and British knight between 1865 and 1940 provides a subaltern view of enslavement and the attainment of freedom in the Bight of Biafra. In securing freedom without legal manumission, Kalu harnessed the muscles of emerging colonialism, Western education, and Christian modernity as well as local configurations of power and masculinity. This study restores Kalu to historical memory by drawing attention to his autobiography, one of two known personal narratives of pre-twentieth- century Igbo-Africans. Kalu’s biography was an argument against re-enslavement, a social projection of his freedom, and a rebellious manipulation of a new form of masculinity known as ogaranya (wealth-power), which signaled the masculinization of wealth and the emergence of men as arbiters of more powerful political institutions. Résumé La mobilité sociale de Kalu Uwaoma d’esclave à négrier, adjudant-chef, aîné presbytérien, et chevalier britannique entre 1865 et 1940, offre une perspective subalterne de l’asservissement à l’affranchissement dans le Golfe du Biafra. En obtenant sa liberté sans passer par l’affranchissement juridique, Kalu a exploité la force naissante du colonialisme, de l’éducation occidentale, et de la Chrétienté moderne, ainsi que les configurations locales du pouvoir et de la masculinité. Cette étude rappelle Kalu à la mémoire historique en attirant l’attention sur son autobiographie, un des deux récits personnels Igbo pré-datant le vingtième siècle. La biographie de Kalu était à la fois un argument contre l’asservissement, une projection sociale de sa propre liberté, et la manipulation révolutionnaire d’une nouvelle forme de masculinité appellée ogaranya (richesse-pouvoir), qui indiquait la masculinisation de la richesse et l’émergence des hommes en tant que juges d’institutions politiques plus puissantes.